Nous sommes rentrés de France avec dans nos bagages un petit souvenir de Paris, où nous ne nous sommes arrêtés pourtant que pour changer d'avion... Il s'agit d'un specimen rare, issu d'un mélange entre le Parisien et le Californien : le Califlorian.
Le Califlorian est très adaptable, il se fond dans son environnement avec une facilité déconcertante, après un petit temps d'adaptation bien sûr. Regardez bien : le voici à son arrivée de l'aéroport, encore dans sa peau de Parisien (nous ne sommes d'ailleurs pas bien frais nous mêmes...).
Mais bien vite, la métamorphose se met en place, et dès le lendemain, le pull a disparu et les premiers signes de transformation aparaissent...
Puis c'est le pantalon qui raccourcit, et les activités qui deviennent plus orientées Silicon Valley.
La casquette apparait juste après, avec la décapotable en option.
Ensuite, le voilà converti à la lunch box et au hamburger...
... ainsi qu'aux ballades à San Francisco, où il joue au parfait touriste (comme nous !)...
...jusqu'à l'incontournable visite d'Alcatraz, toujours aussi impressionnante.
Il prend également goût aux baignades pour se rafraîchir, quand ce n'est pas pour adopter de curieuses coiffures...
Et il se sent tellement bien dans son rôle de Californien qu'il va jusqu'à passer deux jours à l'école (Et oui ! Le back to school c'était le 20 août cette année...) où il joue au "teacher assistant".
Et enfin, la consécration ultime : le match de football américain Stanford / Oregon... Un grand moment de vie américaine (on y reviendra...), avec au menu hots dogs, et lemonade.
Bref, voici la métamorphose achevée :
AVANT...
APRES !
On taquine, on taquine, mais il nous manque bien notre Califlorian... Et il est d'ailleurs lui-même devenu contagieux : les enfants le disent eux-mêmes, ils ont attrapé la maladie Florianesque ! Ils ont adopté des expressions curieuses comme "La triche,... ça compte pas !" ou bien "You're just my American boy", ou encore "I'm a souperstarrrrr" -- et encore, vous n'avez pas l'intonation !
Et oui ! Pendant 15 jours, ce filleul en or est devenu un peu comme un grand frère... Sauf que je n'ai jamais entendu une petite soeur (Sixtine en l'occurence) dire de son grand frère : "Maman, tu trouves pas que Florian il a aucun défaut ???"